Programme académique > Les cours du VWPP > Équipe VWPP 2025-2026
Le VWPP a réuni plusieurs enseignant·e·s-chercheur·euse·s parisien·ne·s pour assurer les cours du programme à Reid Hall. Vous trouverez ci-dessous un profil des professeur·e·s, tuteur·rice·s pour l’année en cours et de l’équipe chargée de l’administration.
Professeur·e·s
Simona Crippa enseigne la littérature française à l’UCO d’Angers. Docteure en littérature et civilisation françaises de l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, elle est spécialiste de l’œuvre de Marguerite Duras et notamment de son apport à la théorie du roman pour la deuxième moitié du XXe siècle. Elle a participé à de nombreux colloques internationaux et a publié de nombreux articles sur Duras ainsi que sur des écrivains des XXe et XXIe siècles (Simone de Beauvoir, Maurice Blanchot, Camille Laurens, Laurent Mauvignier, Linda Lê, Erri De Luca) dans des volumes collectifs et des revues scientifiques. En septembre 2020 elle a publié un essai de mythopoétique, Marguerite Duras, aux Presses Universitaires de Vincennes dans la collection « Libre cours ». Sa thèse de doctorat est publiée en juillet 2021 chez Classiques Garnier/Minard dans la collection « Bibliothèque des Lettres Modernes/Série Critique ».
Patrick Graille est enseignant-chercheur, historien des idées, essayiste et traducteur. Formé aux universités d’Orléans, de Paris X et de Paris IV-Sorbonne (Doctorat de Lettres modernes-1998), il assure depuis 2001 des cours et des tutorats pour le programme de Vassar-Wesleyan, enseigne la pensée critique et la philosophie à l’École d’Arts Appliqués et de Design de Blois, et anime bénévolement des ateliers d’écriture auprès de publics socialement et culturellement défavorisés. Pluridisciplinaires, parfois insolites, ses travaux portent sur l’idée de monstre, la marginalité religieuse, l’Afrique subsaharienne et l’art baroque, de la Renaissance au siècle des Lumières.
P. Graille a publié deux essais, Le Troisième sexe. Être Hermaphrodite aux XVIIe et XVIIIe siècles (2001-2005, traduit en japonais-2011) et L’Œil médusé. La villa aux monstres du Prince de Palagonia (2015) ; une anthologie de Discours antireligieux français du XVIIIe siècle (2003-2005) ; et des éditions d’œuvres critiques, dont Castilhon, Zingha, Reine d’Angola (1993), Davisson, De la monstruosité pontificale (2003) et Cinquante Lettres du marquis de Sade à sa femme (2009). P. Graille a aussi dirigé des numéros de revues (Eighteenth-Century Life et Dix-huitième siècle) ; publié divers articles dans des recueils internationaux ; et des textes créatifs pour des livres d’art (Souricières, 2007) et d’artistes (Cultures mortes, 2005, Le Lion amoureux, 2011). Enfin, il a traduit l’essai d’Andrew Curran, L’Anatomie de la noirceur. Science et esclavage à l’âge des Lumières (2017), celui de David Matteini, Lumières et enthousiasme. Histoire d’une idée anthropologique (2022), et bientôt de Faith Beasley, Versailles rencontre le Taj Mahal. Voyages, fictions et conversations éclairées sur l’Inde au temps du Roi-Soleil (2023).
Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, Martin Mégevand a soutenu une thèse sur les figurations du collectif dans le théâtre moderne et contemporain (La Communauté absente, 1994). Il a ensuite travaillé pour le CICR durant 4 ans (missions en Irak et au Sri Lanka), assuré cours et séminaires pour les étudiants étrangers aux Cours de Civilisation française de la Sorbonne, puis a été élu Maître de conférences au Département de Littérature française, francophone et comparée de l’université Paris 8 en 2001. Il travaille sur des questions qui relient la littérature aux violences historiques, ce qui l’a conduit à explorer les études postcoloniales (en s’appuyant notamment sur les oeuvres de Césaire, Camus, Labou Tansi, Soyinka), les théories de la mémoire (à partir notamment des oeuvres de Robert Pinget et de Samuel Beckett) et le concept de performance (Dire les guerres, Performance et création, éditions des Cendres, 2019). Il a publié une quarantaine d’articles, des textes inédits de l’oeuvre de Robert Pinget et a été responsable éditorial de la revue Littérature (Dunod ed.) de 2005 à 2023.
Docteure en histoire de l’art (Université de Paris IV, Sorbonne), Mylène Sarant a publié plusieurs travaux sur l’histoire de l’art aux XVIIe et XVIIIe siècles (« An ‘Adoration of the shepherds’ by Simon Vouet in Saint-Pierre-et-Saint-Paul Evry », Burlington Magazine, mars 2017) et mène également des recherches sur la spoliation des œuvres d’art. Dans ses diverses enquêtes, elle s’efforce de tisser des liens entre l’histoire, la littérature et les beaux-arts et aime à faire connaitre des peintres oubliés (Voir son premier livre Nicolas Untersteller, un Prix de Rome à Gravelle, catalogue de l’exposition, 2009). Parmi ses axes de recherche figurent aujourd’hui la politique culturelle et patrimoniale, et plus particulièrement les grands projets menés par les historiens de l’art du XXe siècle, tels Jacques Thuillier ou André Chastel. Depuis une dizaine d’années, elle enseigne à l’école Bleue (architecture et métiers du design) dans le département de scénographie.
Raphaël Sigal a fait des études de littérature yiddish à Paris 3 et obtenu un doctorat de littérature française à New York University en 2015. Il a enseigné la littérature à Amherst College, où il a obtenu sa titularisation, de 2015 à 2025. Il a été commissaire d’expositions au mahJ, au Jüdisches Museum de Berlin et au Musée de Petach Tikva à Tel Aviv. Son premier livre, Artaud le sens de la lecture, est paru en 2018 chez Hermann. Son deuxième livre, Géographie de l’oubli, est paru en 2025 chez Robert Laffont. Ses recherches et travaux portent sur la poésie, l’exil, la mémoire et l’oubli.
Alexis Weinberg est titulaire d’un doctorat en Histoire et sémiologie du texte, préparé à l’université Paris-Diderot (Paris VII), sous la direction de Dominique Rabaté. Un ouvrage, adapté d’une partie de sa thèse, est paru aux éditions Classiques Garnier à la fin de l’année 2018, sous le titre Bernard Pingaud et le temps de l’écriture. Membre rattaché au laboratoire CERILAC (Paris VII), ses thèmes de recherche sont la théorie littéraire et le roman en France depuis 1945. Il enseigne la matière intitulée « Français-philosophie » en Cycle Préparatoire de l’école d’ingénieurs EISTI (Cergy).
Laetitia Germain-Thomas est autrice et scénariste. Elle collabore notamment avec Slate, la Fondation Louis Vuitton et Audible. Elle enseigne la narration des nouveaux médias et le podcast à Sciences Po Grenoble, et anime un atelier podcast pour le VWPP. C’est pendant son année d’échange à Vassar College que sa passion pour l’audiovisuel et le podcast s’est affirmée !
Tuteur·rice·s
Nayla Ajamane est titulaire d’un doctorat d’État en Didactologie des langues et cultures de l’université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle / didactique du français langue étrangère. Elle a obtenu une maîtrise en littérature française et un diplôme d’études approfondies (DEA) sur Marcel Proust. Elle est tutrice au VWPP depuis 2004. Elle a enseigné le français comme langue étrangère (FLE) dans plusieurs programmes américains à Paris. Au GRETA (réseau de formation de l’Éducation nationale pour adultes), elle a animé des cours d’alphabétisation et de post-alphabétisation. Actuellement, elle enseigne le FLE aux adultes internationaux ainsi que l’arabe aux adultes français dans le cadre du programme offert au public par la Mairie de Paris. Elle enseigne l’arabe à Sciences-Po et elle participe à des stages intensifs de FLE et d’arabe à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne où elle enseigne, également, le FLE dans un DU destiné aux étudiants réfugiés. Elle s’intéresse aux échanges interculturels entre les sociétés française, moyenne-orientale et américaine.
Cécile Dessertenne a étudié à l’université de Paris XII-Val de Marne où elle a obtenu son diplôme de Maîtrise avec mention en Langues Etrangères (Anglais, Allemand, Espagnol). Puis elle a enseigné en tant que “teaching assistant” à Wesleyan University en 2003-2004. De retour en France, elle a travaillé pour le VWPP et a suivi une formation à Paris III-Sorbonne nouvelle sur la psychologie des enfants bilingues, puis un Master de sciences sociales à Paris V-René Descartes en FLE et Interculturel. Au sein du VWPP, elle s’occupe des tutorats, des séances d’orientation et de l’interculturel, mais elle enseigne aussi les langues dans les écoles publiques de la ville de Paris.
Honorine Goueth est doctorante en Sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Elle a décroché un master en Histoire contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) puis un autre en Sinologie à Peking University. A présent, ses recherches portent sur le fait diasporique et explorent la signification sociale des envois d’argent chez la diaspora afro-française.
Équipe administrative
Thomas Parker est professeur de français et d’études francophones ainsi que d’études environnementales au Vassar College. Son enseignement et ses recherches tissent ensemble littérature de la Renaissance et de l’époque moderne, poétique et pensée environnementale, en les mettant en dialogue avec les débats contemporains des humanités environnementales. Il est l’auteur de trois ouvrages, dont le plus récent, Paranatures in Culinary Culture: An Alimentary Ecology (University of Minnesota Press, 2025). Ses recherches actuelles portent sur les cadres émergents des « Blue Humanities » sur le continent africain. Il a dirigé le département de français et d’études francophones de 2019 à 2025 et assure actuellement la direction du programme Vassar–Wesleyan à Paris.
Hannah Gersten est la directrice adjointe du Vassar-Wesleyan Program in Paris. Elle a découvert une passion pour la langue et la culture françaises pendant sa troisième année de licence à Tufts University, où elle a fait un séjour d’échange à Sciences Po Paris et a vécu dans une famille d’accueil. Diplômée d’un master en histoire et littérature de Columbia University basé à Reid Hall et d’un master 2 en littérature de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, elle s’intéresse à la littérature française du XIXe siècle. À Paris, elle aime aller au théâtre, courir sur les quais de Seine et chiner dans les brocantes.
Sophie Kolesnikov est la coordinatrice de programme. Elle s’occupe de toutes les questions relatives à la vie à Paris, aux activités culturelles et extra-scolaires. Diplômée d’un master en Géopolitique de l’art et de la culture de l’Université Sorbonne Nouvelle, elle a suivi un cursus en études anglophones et en médiation culturelle. Passionnée de cuisine végétale, elle s’intéresse aussi à la littérature, à l’histoire de l’art et aux cultures asiatiques et anglophones.