Les cours du VWPP – Printemps 2025

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Vous devriez suivre quatre cours par semestre.

Vous devez suivre, d’abord, un cours d’écriture intensive à Reid Hall. Ces cours sont accompagnés par une heure de tutorat obligatoire chaque semaine.

Les trois autres cours peuvent être choisis parmi les séminaires dispensés au sein du programme VWPP à Reid Hall, les cours offerts à l’université parisienne à laquelle vous êtes inscrit·e, et un cours de dessin et de peinture (pour débutant·e·s ou pour étudiant·e·s avancé·e·s) offert à l’Académie de la Grande Chaumière.

Les étudiant·e·s de Vassar peuvent aussi suivre un atelier (.5 crédit) en plus des quatre cours d’un crédit ; les étudiant·e·s de Wesleyan peuvent suivre les deux ateliers en plus des quatre cours d’un crédit.

Les étudiant·e·s de Wesleyan peuvent aussi faire un stage pour, normalement, un demi-crédit.

Résumé des cours du VWPP :

WI1 : Écrire la nature, protéger les vivants ?

WI2 : L’Amour à la française, une exception étrange ?

WI3 : Paris, expérience immédiate et réflexions multi-médiatiques

WI4 : Errer dans un labyrinthe — le Paris des exilés.

S1 : Le spectacle de Paris dans le cinéma français

S2 : Introduction à l’analyse d’un spectacle de théâtre ou d’une performance

S3 : Femmes, Genre et Sexualités dans la France contemporaine (XIXe-XXIe siècles)

S4 :  Ville ouverte ! Aux portes de Paris.

S5 : Les duos mythiques de l’art

A1 : Atelier d’écriture créative

A2 : Atelier de podcast

Writing Intensive Courses

WI1 : Écrire la nature, protéger les vivants ?

CRIPPA  Simona  

Si nous vivons une nouvelle ère géologique, l’« anthropocène », il est urgent de repenser nos modes de vie et de réinventer les relations que nous entretenons avec les vivants, humains et non-humains. La littérature n’a pas attendu la crise écologique pour s’intéresser à l’environnement, mais aux XXème et XXIème siècles les risques climatiques, la crise migratoire, les menaces pesant sur les ressources naturelles, l’effondrement de la biodiversité, ont conduit à l’émergence de nouveaux récits qui décentrent le regard posé sur la nature.
Le cours vise à revenir sur un corpus de textes anciens traitant de la nature qui sera comparé à un corpus contemporain lu à l’aune de nouvelles catégories critiques que sont l’écocritique et l’écopoétique. On tentera de répondre à quelques questions : comment la littérature environnementale nous situe-t-elle dans le monde et nous permet-elle d’en faire l’expérience ? Au moyen de quels dispositifs esthétiques imagine-t-elle les relations entre les multiples formes du vivant ? Quels regards porte-t-elle sur nos modèles de sociétés et quels rôles a-t-elle à jouer ?
Nous lirons et analyserons des extraits de textes allant de la prose à la poésie, de l’Antiquité́ à nos jours : Hésiode, Virgile, Ovide, Lucrèce, Buffon, Montesquieu, Bernardin de St Pierre, J.-J. Rousseau, J. Michelet, V. Hugo, G. Sand, I. Eberhardt, Y. Bonnefoy, A. Chedid, M.-H. Lafon, N. Martin, T. Viel, M. de Kerangal, A. Jenni, L. Miano. Des textes critiques accompagneront systématiquement notre réflexion ainsi que d’autres supports : films (Le Règne animal, T. Cailley) et romans graphiques (ReSisters, J. Burgart-Goutal) notamment.
Les étudiant.e.s proposeront des écrits de « writing intensive » en répondant aux questions qui structurent le cours et/ou pourront également produire des écrits de création « écopoétique ».

WI2 : L’Amour à la française, une exception étrange ?

GRAILLE  Patrick

Toute idée de l’humain contient une idée de l’amour. Une idée universelle, que l’on cherche à traduire par des actes, des mots et des œuvres d’art, mais qui paradoxalement incarne l’ambigu, l’indicible, l’ineffable, à travers les expressions d’âmes et de sexes en détresse et/ou en extase.
Éros, qui était un dieu pour les Anciens, est devenu un tourment pour les Modernes. Le dieu de l’amour et de la puissance créatrice était séduisant et mineur ; désacralisé, il se transforme en un mal majeur. Mais cette évolution a eu lieu seulement en Occident, car rien d’analogue n’existe en Inde, en Chine ou en Afrique. Comment expliquer ce fait ? Et pourquoi l’érotisme – hétérosexuel, homosexuel, bisexuel ou non binaire – a-t-il été longtemps condamné, voire criminalisé, aux yeux des chrétiens sincères comme dans les lois de l’État français laïc ?
Pour comprendre le puritanisme de cette situation, nous étudierons des œuvres qui identifient l’amour à une communication des cœurs et/ou à un appétit charnel. Conjointement, nous nous interrogerons sur la possibilité de qualifier ces sentiments passionnels comme des phénomènes typiquement « français », surtout à en croire les stéréotypes de nombreux penseurs européens qui, du XVIe siècle à nos jours, stigmatisent la France pour ses mœurs vicieuses et décadentes.
Fondé sur un panorama d’extraits romanesques, de contes, essais, nouvelles, poésies, chansons et œuvres cinématographiques, ce cours explorera les arts d’aimer à la française à la fois historiquement (du XVIIIe siècle à aujourd’hui) et thématiquement (de l’adoration tragique à la volupté érotique).

WI3 : Paris, expérience immédiate et réflexions multi-médiatiques

MORVANT Églantine  

Comme dans toutes les grandes villes, être à Paris c’est faire l’expérience de la ville. À la différence d’autres grandes villes, notamment nord-américaines, elle a une construction, une évolution qui se sont faites au gré des siècles. D’un point de vue historique, ce cours commencera avec les origines de la ville depuis Lutèce, en passant par le Paris médiéval, puis le Paris moderne pour arriver au Paris contemporain. Ce cours mobilisera diverses productions littéraires et artistiques (chansons sur Paris, extraits d’œuvres littéraires Hugo, Zola, Montesquieu), peinture (Caillebotte, Delacroix), architecture (Haussmann, Arts nouveau/arts déco) pour amener les étudiants à prendre conscience des transformations que la ville a connues et dont un regard avisé trouve encore trace aujourd’hui. Il y aura bien sûr plusieurs visites : de façon certaine, à Beaubourg pour l’expo « Paris Noir » qui commencera le 19 mars, mais aussi au Louvres ou à Orsay (déterminer le site qui offre le plus de toiles représentant cette transformation de Paris), au Musée Carnavalet ou une visite à pied de la ville dans le 16e arrondissement. D’un point de vue scientifique, ce cours développera une approche critique appliquée à la littérature, mais aussi à la peinture et à l’architecture. Dans le cadre d’un cours d’ « Intensive writing », les étudiants produiront chaque semaine un sentiment paper où ils mettront en regard leur expérience de la ville et le matériel scientifique étudié, autrement dit, le sentiment paper est davantage de l’ordre d’un article de journal ou de littérature que d’un journal de bord.

WI4 : Errer dans un labyrinthe — le Paris des exilés.

SIGAL Raphaël 

Il existe en France toute une tradition littéraire de la promenade et de la marche à pied. Des Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau au Piéton de Paris de Léon-Paul Fargue, Le Paysan de Paris de Louis Aragon, les auteurs utilisent le motif de la marche et de la déambulation pour écrire et décrire de façon dynamique leur rapport à l’espace qui les entoure. Baudelaire fait du dandy flâneur l’emblème du rapport à la vie et à la ville modernes. Mais que se passe-t-il lorsque l’espace alentour devient menaçant ? C’est la question qui nous occupera ce semestre. Nous lirons des textes écrits à Paris et sur Paris par des écrivains exilés ou marginalisés, dont le rapport à l’espace et à la ville est marqué par l’inconfort et l’exclusion. Pour joindre la théorie à la pratique, quatre séances de ce cours seront consacrées à une déambulation à pied dans les rues de Paris et de ses environs. Pour ce cours d’écriture intensive, vous devrez maintenir tout au long du semestre un « journal d’usager de l’espace » : un cahier où vous réfléchirez aux textes que nous lirons, aux promenades que nous ferons et à votre rapport à la ville en tant qu’étrangers. Puis vous mettrez ces réflexions en perspective dans quatre devoirs que vous écrirez.

Séminaires 

S1 : Le spectacle de Paris dans le cinéma français

DEGENÈVE Jonathan  

Paris est à l’évidence un spectacle puisqu’il s’agit de la ville la plus visitée au monde. Or bon nombre des clichés touristiques sont issus du cinéma. On vient dans cette capitale pour voir, et pour vivre, ce que l’on a d’abord connu à travers des films ou des séries. En étudiant ces représentations stéréotypées, nous verrons qu’elles sont aussi vieilles que le cinéma lui-même, qui naît précisément à Paris et qui reprend à la littérature toute une série de motifs déjà récurrents. Mais très tôt, dans le muet comme dans le parlant, la Ville Lumière a aussi ses côtés obscurs. Dans Sous les toits de Paris (Clair, 1930) par exemple, il y a l’amour, l’art, les amis, mais il y a aussi le vol, le crime, la pauvreté, la solitude et la domination des femmes par les hommes. S’amorce alors sur les écrans français une tendance que la Nouvelle Vague et les films sur les banlieues ne cesseront d’accentuer : le spectacle de Paris est un décor qui a son envers, ses ambivalences voire ses contradictions et, surtout, ses exclu(e)s.  

S2 : Introduction à l’analyse d’un spectacle de théâtre ou d’une performance

MÉGEVAND  Martin   

Il s’agit dans ce séminaire d’associer une expérience de spectateur de théâtre ou de participant à une performance et l’apprentissage de connaissances d’ordre théorique sur les arts du spectacle. Le cours sera ainsi articulé autour de représentations théâtrales, qui seront préparées par des lectures de textes théoriques et suivies de comptes-rendus écrits. Tirés d’écrits de théoriciens de référence dans le domaine de l’esthétique théâtrale ou dans celui de la performance, les textes examinés en cours seront systématiquement mis en rapport avec les représentations auxquelles nous assisterons. Quant aux représentations elles-mêmes, elles seront choisies en fonction de quatre critères : originalité et force littéraires ou artistiques de la proposition ; diversité des spectacles afin de garantir une dimension panoramique au séminaire ; ouverture sur l’international, Paris étant, dans le domaine du spectacle vivant, une chambre d’écho extraordinairement riche de ce qui s’invente aujourd’hui dans le monde.
Durant ce cours, nous assisterons à 4 ou 5 représentations dans des théâtres privés ou publics. Chaque œuvre sera préalablement située dans une perspective d’histoire des formes et des pratiques, puis, après avoir assisté à la représentation, les participantes et participants auront à charge d’écrire chacun un texte, soit sous forme de témoignage, soit sous une forme plus académiquement normée. Certains de ces textes, choisis collectivement et avec l’accord de leurs auteurs et autrices, seront rassemblés en un livret qui sera remis à chacun à la fin du semestre.
La validation du cours sera fondée sur l’évaluation des textes remis et retravaillés après chacune des représentations, et sur un examen de contrôle des connaissances théoriques qui aura lieu en fin de semestre.

S3 : Femmes, Genre et Sexualités dans la France contemporaine (XIXe-XXIe siècles)

TARAUD Christelle 

Ce cours est une introduction générale à l’histoire, à la sociologie et à l’anthropologie des femmes, du féminisme, du genre et des sexualités dans la France d’aujourd’hui. Basée sur une approche interdisciplinaire et intersectionnelle, ce cours à l’ambition de proposer en même temps une lecture des questions traitées par le biais de la théorie féministe tout en éclairant, au plus près des analyses empiriques, les processus historiques, politiques, économiques, sociétaux et culturels à l’œuvre dans la société française. C’est pourquoi, dans ce cadre seront mis en exergue plusieurs questions centrales de la problématique : 1) L’histoire des relations entre femmes, genre et féminisme en France ; 2) Comment les questions de genre résonnent dans les débats très contemporains (identités de genre et/ou sexuelles, prostitution, travail du sexe et putophobie, hétérocentrsime et hétérosexisme, homosexualité et lesbianisme, mariage pour tous, homophobie, harcèlement sexuel et viol, pornographie, féminicide…) ; 3) Et enfin comment croiser les questions de genre et les questions décoloniales pour mieux comprendre et analyser les polémiques, en France, par exemple (et sans exclusive) autour du voile islamique. Il s’agira donc ici de mieux saisir la manière dont l’héritage colonial (pratiques et représentations) « travaille » encore la France des années 2000-2025.

S4 : Ville ouverte ! Aux portes de Paris.

WILSON Ariane

« Porte de Clignancourt » « Porte d’Orléans », « Porte de la Chapelle », « Porte Dauphine », « Porte des Lilas », « Porte de Versailles »… Les noms de ces portes de Paris ont longtemps été gravées dans l’inconscient collectif des Parisiens, synonymes de « terminus », parce qu’elles désignaient la dernière station des lignes de métro. La fin d’un réseau, la fin de la ville. Avec la prolongation des lignes vers les villes de proche banlieue, les portes deviennent peu à peu une simple station parmi d’autres. Mais pour les automobilistes rentrant dans Paris par le boulevard Périphérique, elles restent la promesse d’un retour chez soi après un voyage, ou évoquent les intraitables embouteillages à l’endroit de ces goulots.
Ces portes de la dernière fortification parisienne, l’enceinte de Thiers construite en 1841 et détruite en 1919, formaient le dernier de plusieurs anneaux concentriques qui se sont élargis au fur et à mesure de l’extension urbaine de Paris et des enceintes successives qui l’ont entourée, aux époques romaine, carolingienne, de Philippe Auguste, de Charles X, de Louis XIII. Le tracé de ces murs détruits persiste dans la forme des rues et des boulevards, et quelques vestiges subsistent, comme la Porte Saint Martin et la Porte Saint-Denis.
Mais les portes de l’enceinte de Thiers restent des lieux très particuliers dans la physiognomie urbaine. C’est ici, dans cette ancienne zone militaire, que ce sont installés les marginaux de la société : chiffonniers, apaches (petits délinquants), « zonards » et communards, ceux qu’on a considérés comme les « classes dangereuses », jusqu’aux actuels migrants sans papiers. C’est ici que l’on a aménagé tour à tour ce que l’on rejetait de la ville intra-muros ou ce qui prenait trop de place : cimetières, abattoirs, hôpitaux, usines, logements sociaux, stades. C’est ici que l’on a tracé la Petite ceinture ferroviaire, et surtout la grosse route du Périphérique qui a fragmenté le territoire aussi efficacement qu’une fortification, séparant le Paris bourgeois de la « banlieue rouge ».
Et aujourd’hui, enfin, c’est ici que Paris repousse à nouveau ses limites. Pour réaliser l’ambition d’une métropole du Grand Paris, les aménageurs tentent de réparer la fracture et facilitent la traversée des portes et du Périphérique. On construit des passerelles, des coulées vertes, des pistes cyclables, de nouvelles gares. On érige de nouveaux quartiers qui frôlent la limite de Paris pour amener les acteurs d’une gentrification. Au-delà de l’anneau, on a créé sur d’anciens terrains industriels un grand parc labellisé écologique, et on l’a nommé Parc de la Porte de Paris, comme pour élargir et recréer un nouvel imaginaire des seuils de Paris.
Dans ce séminaire, nous nous intéresserons très concrètement aux Portes de Paris pour raconter l’extension de la capitale. Nous saisirons tout d’abord par la force de notre corps les échelles successives de Paris en marchant de Notre-Dame à travers les traces des enceintes successives jusqu’à la Porte de Clignancourt. Nous irons admirer des plans et maquettes de la ville grandissante au musée Carnavalet. Puis nous mesurerons l’échelle du diamètre de Paris en reliant à vélo toutes les portes de Paris. Et enfin nous ciblerons une tranche de 250m de part et d’autre des portes pour examiner sur place leur actualité. Dans un va-et-vient entre salle de classe et terrain, par des exercices d’observation, de description, d’interprétation, la comparaison avec des évocations littéraires, picturales, musicales et cinématographiques de la « zone », nous étudierons ensemble quatre portes aux quatre points cardinaux. Puis chacun adoptera une porte pour y monter une veille et produire un reportage personnel et documenté.
En écoutant et en frappant aux portes de Paris, nous tenterons de saisir les formes urbaines du dernier épisode en date d’une longue histoire : celle du rapport entre la « dame qui a mangé les sept petites sœurs » et les « sept villes qui se vantaient d’avoir cerné la Ville » (C. Péguy, Les sept contre Paris, 1912).

S5 : Les duo mythiques de l’art

SARANT Mylène

L’imaginaire romantique a construit l’image de l’artiste solitaire, coupé du monde tel Monet encordé sur les rochers de Belle-Ile-en-mer ou Cézanne isolé de la société dans le cabanon de Bibémus en Provence. Dans la réalité, les artistes, même les plus misanthropes, ont toujours entretenu des relations très intenses avec certains de leurs semblables, leurs mécènes et amis, leurs amours. Les cours de cette année auront pour vocation de célébrer ces amitiés et ces amours exceptionnels et créatifs. Au travers de la découverte de duo mythiques nous explorerons la relation complexe et riche entre un mécène et son artiste, entre deux frères, deux amis ou deux amants. Ce parcours sera l’occasion de redécouvrir ou de découvrir l’œuvre et la personnalité de Rodin et Camille Claudel, Marie-Antoinette et Vigée Le Brun, Andrea Mantegna et Giovanni Bellini. Nous plongerons aussi dans l’atelier de deux fratries exceptionnelles du design pour étudier les objets poétiques des frères Castiglioni et Bouroullec.

Ateliers

A1 : Atelier d’écriture créative

WEINBERG Alexis

Cet atelier d’écriture créative, conçu pour un public d’étudiant.e.s dont le français n’est pas la première langue, se structure autour de grands moments d’écriture : jouer, imiter, décrire, prêter attention, se souvenir, fictionner. La progressivité s’organise selon des modalités d’écriture de plus en plus personnelles.
Chacune de ces six séquences de deux heures donnera lieu à plusieurs activités individuelles ou collectives. Quelques considérations d’histoire et de théorie littéraires pourront nous aider à mettre en perspective ces activités. Les textes produits seront immédiatement partagés en classe, dans un esprit de respect et de bienveillance.

A2: Atelier de podcast

SAINT-GERMAIN Laetitia

Cet atelier est une initiation au podcast lors duquel le groupe réalisera collectivement une série documentaire sur leur expérience pendant le semestre à Paris. Grâce à la régularité de l’activité, les élèves pourront détailler la manière dont ils et elles évoluent dans leur vie en France, ce qui les étonne au départ, ce à quoi il·elles s’habituent, ce qui va leur manquer au moment de repartir aux États-Unis.
Le rendu de ce cours pourrait par exemple être une série documentaire en 5 épisodes de 20 minutes intitulée « Immersion dans le VWPP — Printemps 2025 ». Chaque épisode comprendrait une voix off assuré par un·e étudiant·e, une immersion dans les activités qu’il·elles font (balade en bateau-mouche, dégustation vin/fromage, visite de Versailles), des interviews des élèves et de certain·es membres du programmes et familles d’accueil, et un habillage musical réalisé par les étudiant·es, en fonction de leur pratique artistique (chant, piano, etc).
Le rendu de cet atelier aurait une visée pédagogique et de communication. Il pourrait être diffusé sur le site du VWPP et sur les plateformes d’écoute. Il viserait en particulier les élèves présent·es à Paris et leurs familles, ainsi que les étudiant·es qui pensent à effectuer un semestre à l’étranger et veulent savoir ce qui se passe concrètement dans la vie des élèves lorsqu’ils sont à Paris.