L’équipe du VWPP

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Le VWPP a réuni plusieurs enseignant·e·s-chercheur·euse·s parisien·ne·s pour assurer les cours du programme à Reid Hall. Vous trouverez ci-dessous un profil des professeur·e·s, tuteurs pour l’année en cours et de l’équipe chargée de l’administration.

Professeur·e·s

Simona Crippa enseigne la littérature française à l’UCO d’Angers. Docteure en littérature et civilisation françaises de l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, elle est spécialiste de l’œuvre de Marguerite Duras et notamment de son apport à la théorie du roman pour la deuxième moitié du XXe siècle. Elle a participé à de nombreux colloques internationaux et a publié de nombreux articles sur Duras ainsi que sur des écrivains des XXe et XXIe siècles (Simone de Beauvoir, Maurice Blanchot, Camille Laurens, Laurent Mauvignier, Linda Lê, Erri De Luca) dans des volumes collectifs et des revues scientifiques. En septembre 2020 elle a publié un essai de mythopoétique, Marguerite Duras, aux Presses Universitaires de Vincennes dans la collection « Libre cours ». Sa thèse de doctorat est publiée en juillet 2021 chez Classiques Garnier/Minard dans la collection « Bibliothèque des Lettres Modernes/Série Critique ».

Jean-Philippe Dedieu est lecturer à New York University in Paris. Titulaire d’un doctorat de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ses travaux portent sur lhistoire et la sociologie des diasporas africaines. Outre ses activités de diffusion de la recherche pour The New Yorker et The New YorkTimes, ses articles ont notamment paru dans des revues à comité de lecture telles que African Studies Review, Comparative Studies in Society and History, Ethnic and Racial Studies, Foreign Affairs et Humanity. Il a publié l’ouvrage: La parole immigrée. Les migrants africains dans l’espace public en France, 1960-1995 (Paris : Klincksieck/Les Belles Lettres, 2012). Boursier Fulbright à UC-Berkeley, Jean-Philippe Dedieu a été successivement CIRHUS Fellow à New York University, Weatherhead Initiative on Global History Fellow à Harvard University et Visiting Scholar à la School of Oriental and African Studies de l’University of London.

Jonathan Degenève est maître de conférences en littérature française à l’université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle. Il est spécialiste des relations entre le texte et l’image aux XXe et XXIe siècles. Il dirigé ou codirigé plusieurs ouvrages collectifs : Le Début de la fin (Textuel, Paris, 2005) ; avec Sylvain Santi, Le Montage comme articulation. Unité, séparation, mouvement (PSN, Paris, 2014, livre et DVD) ; avec Irène Fenoglio et Mireille Calle-Gruber, Pascal Quignard. Translations et métamorphoses (Hermann, Paris, 2015, livre et CD audio). La liste de ses livres et articles est en ligne sur jonathandegeneve.free.fr.

Patrick Graille est enseignant-chercheur, historien des idées, essayiste et traducteur. Formé aux universités d’Orléans, de Paris X et de Paris IV-Sorbonne (Doctorat de Lettres modernes-1998), il assure depuis 2001 des cours et des tutorats pour le programme de Vassar-Wesleyan, enseigne la pensée critique et la philosophie à l’École d’Arts Appliqués et de Design de Blois, et anime bénévolement des ateliers d’écriture auprès de publics socialement et culturellement défavorisés. Pluridisciplinaires, parfois insolites, ses travaux portent sur l’idée de monstre, la marginalité religieuse, l’Afrique subsaharienne et l’art baroque, de la Renaissance au siècle des Lumières.

P. Graille a publié deux essais, Le Troisième sexe. Être Hermaphrodite aux XVIIe et XVIIIe siècles (2001-2005, traduit en japonais-2011) et L’Œil médusé. La villa aux monstres du Prince de Palagonia (2015) ; une anthologie de Discours antireligieux français du XVIIIe siècle (2003-2005) ; et des éditions d’œuvres critiques, dont Castilhon, Zingha, Reine d’Angola (1993), Davisson, De la monstruosité pontificale (2003) et Cinquante Lettres du marquis de Sade à sa femme (2009). P. Graille a aussi dirigé des numéros de revues (Eighteenth-Century Life et Dix-huitième siècle) ; publié divers articles dans des recueils internationaux ; et des textes créatifs pour des livres d’art (Souricières, 2007) et d’artistes (Cultures mortes, 2005, Le Lion amoureux, 2011). Enfin, il a traduit l’essai d’Andrew Curran, L’Anatomie de la noirceur. Science et esclavage à l’âge des Lumières (2017), celui de David Matteini, Lumières et enthousiasme. Histoire d’une idée anthropologique (2022), et bientôt de Faith Beasley, Versailles rencontre le Taj Mahal. Voyages, fictions et conversations éclairées sur l’Inde au temps du Roi-Soleil (2023).

Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, Martin Mégevand a soutenu une thèse sur les figurations du collectif dans le théâtre moderne et contemporain (La Communauté absente, 1994). Il a ensuite travaillé pour le CICR durant 4 ans (missions en Irak et au Sri Lanka), assuré cours et séminaires pour les étudiants étrangers aux Cours de Civilisation française de la Sorbonne, puis a été élu Maître de conférences au Département de Littérature française, francophone et comparée de l’université Paris 8 en 2001. Il travaille sur des questions qui relient la littérature aux violences historiques, ce qui l’a conduit à explorer les études postcoloniales (en s’appuyant notamment sur les oeuvres de Césaire, Camus, Labou Tansi, Soyinka), les théories de la mémoire (à partir notamment des oeuvres de Robert Pinget et de Samuel Beckett) et le concept de performance (Dire les guerres, Performance et création, éditions des Cendres, 2019). Il a publié une quarantaine d’articles, des textes inédits de l’oeuvre de Robert Pinget et a été responsable éditorial de la revue Littérature (Dunod ed.) de 2005 à 2023.

Églantine Morvant est diplômée de l’University of Virginia où elle a obtenu un Ph.D. in French et un Graduate Certificate of Comparative Literature. Elle travaille également sur la peinture africaine-américaine du XXe siècle. Le lien entre ces deux domaines est la représentation de la communauté. Dans sa thèse qui portait sur Tartuffe, Dom Juan et Le Misanthrope de Molière, elle a examiné le fonctionnement pérenne de la communauté du point de vue des relations interindividuelles. En étudiant la peinture d’Archibald J. Motley et d’Elzier Cortor, elle a analysé la représentation de l’affirmation d’une communauté naissante. À travers les notions d’autorité et de commencement, ses recherches actuelles s’intéressent à ce qui fait socle pour la communauté. Traductrice d’ouvrages universitaires, elle termine actuellement la traduction en français de The Tragedy of Origins – Pierre Corneille and Historical perspective de John D. Lyons. Elle enseigne des cours de sémiologie, d’histoire et de culture générale à l’ISCOM Paris. Par ailleurs, elle est professeure certifiée 200h de Yin Yoga qu’elle enseigne dans différents studios.

Christelle Taraud enseigne dans les programmes parisiens de Vassar-Wesleyan, de Columbia et de NYU. Elle est aussi membre associée du Centre de recherches en histoire du XIXe siècle (Paris I/Paris IV). Elle travaille notamment sur les femmes, le genre et les sexualités en contexte colonial maghrébin (XIXe et XXe siècles). Elle est par ailleurs l’auteure de La prostitution coloniale. Algérie, Tunisie, Maroc, 1830-1962, Paris Payot, 2003 et 2009 ; de Mauresques. Femmes orientales dans la photographie coloniale (1860-1910), Paris, Albin Michel, 2003 ;  de Femmes d’Afrique du Nord. Cartes postales (1885-1930), Paris, Editions Bleu Autour, 2006 et 2011 ; et d’« Amour interdit ». Prostitution, marginalité et colonialisme. Maghreb 1830-1962, Paris, Payot, collection « Petite Bibliothèque Payot », 2012.

Alexis Weinberg est titulaire d’un doctorat en Histoire et sémiologie du texte, préparé à l’université Paris-Diderot (Paris VII), sous la direction de Dominique Rabaté. Un ouvrage, adapté d’une partie de sa thèse, est paru aux éditions Classiques Garnier à la fin de l’année 2018, sous le titre Bernard Pingaud et le temps de l’écriture. Membre rattaché au laboratoire CERILAC (Paris VII), ses thèmes de recherche sont la théorie littéraire et le roman en France depuis 1945. Il enseigne la matière intitulée « Français-philosophie » en Cycle Préparatoire de l’école d’ingénieurs EISTI (Cergy).

Ariane Wilson a enseigné la conception et la théorie architecturale à la RWTH Aachen University (Allemagne), à l’Ecole nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Strasbourg, et est désormais maître de conférence à l’ENSA Paris-Malaquais. Avant d’obtenir son diplôme d’architecte à Paris elle a accompli des études d’histoire à l’université de Cambridge (G.B.) et d’histoire de l’art au Courtauld Institute de Londres. Dans ses travaux et enseignements, tour à tour, elle expérimente la marche comme outil d’enquête du territoire, s’approprie l’approche des material cultures studies pour interroger des artefacts en tant qu’indices de problématiques territoriales, élabore des fragments d’une histoire politique et culturelle de certains matériaux et tente une déconstruction du discours de l’écoconstruction, s’intéresse aux rituels de soin d’édifices, poursuit des recherches sur les hybridations architecturales opérées par des populations migrantes, et interroge le rôle de l’écoute dans la perception des espaces (Listen, Sound Worlds from the Body to the City. Cambridge Scholars Publishing, 2019). Elle est l’auteure de nombreux articles dans la presse architecturale, dans des revues scientifiques et dans la revue Criticat, ainsi que de deux récits de voyage. Par ailleurs, elle est certifiée pour l’enseignement du violoncelle par la méthode Suzuki.

Tuteur·rice·s

Nayla Ajamane est titulaire d’un doctorat d’État en Didactologie des langues et cultures de l’université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle / didactique du français langue étrangère. Elle a obtenu une maîtrise en littérature française et un diplôme d’études approfondies (DEA) sur Marcel Proust. Elle est tutrice au VWPP depuis 2004. Elle a enseigné le français comme langue étrangère (FLE) dans plusieurs programmes américains à Paris. Au GRETA (réseau de formation de l’Éducation nationale pour adultes), elle a animé des cours d’alphabétisation et de post-alphabétisation. Actuellement, elle enseigne le FLE aux adultes internationaux ainsi que l’arabe aux adultes français dans le cadre du programme offert au public par la Mairie de Paris. Elle enseigne l’arabe à Sciences-Po et elle participe à des stages intensifs de FLE et d’arabe à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne où elle enseigne, également, le FLE dans un DU destiné aux étudiants réfugiés. Elle s’intéresse aux échanges interculturels entre les sociétés française, moyenne-orientale et américaine.

Cécile Dessertenne a étudié à l’université de Paris XII-Val de Marne où elle a obtenu son diplôme de Maîtrise avec mention en Langues Etrangères (Anglais, Allemand, Espagnol). Puis elle a enseigné en tant que “teaching assistant” à Wesleyan University en 2003-2004. De retour en France, elle a travaillé pour le VWPP et a suivi une formation à Paris III-Sorbonne nouvelle sur la psychologie des enfants bilingues, puis un Master de sciences sociales à Paris V-René Descartes en FLE et Interculturel. Au sein du VWPP, elle s’occupe des tutorats, des séances d’orientation et de l’interculturel, mais elle enseigne aussi les langues dans les écoles publiques de la ville de Paris.

Honorine Goueth est doctorante en Sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Elle a décroché un master en Histoire contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) puis un autre en Sinologie à Peking University. A présent, ses recherches portent sur le fait diasporique et explorent la signification sociale des envois d’argent chez la diaspora afro-française.

Équipe administrative

Anne Brancky est la directrice résidente du Vassar Wesleyan Program in Paris pour l’année 2023-2024. Elle est professeure associée (maître de conférences) en études françaises et francophones à Vassar College dans l’état de New York. Ses recherches et ses cours portent sur la littérature française des vingtième et vingt-et-unième siècles, et notamment sur le genre, la transgression, et le rapport entre littérature et médias. Ses essais et articles ont été publiés dans French Studies, Modern Language Studies, The French Review, Interférences Littéraires et les volumes collectifs Marguerite Duras et le fait divers (Minard, 2020) et French Cultural Studies for the Twenty-First Century (University of Delaware Press, 2017). Son ouvrage sur Marguerite Duras et le fait divers, The Crimes of Marguerite Duras: Literature and the Media in Twentieth-Century France, a été publié par Cambridge University Press en 2020. Elle écrit actuellement un manuscrit sur Albertine Sarrazin.

Hannah Gersten est la directrice adjointe du Vassar-Wesleyan Program in Paris. Elle a découvert une passion pour la langue et la culture françaises pendant sa troisième année de licence à Tufts University, où elle a fait un séjour d’échange à Sciences Po Paris et a vécu dans une famille d’accueil. Diplômée d’un master en histoire et littérature de Columbia University basé à Reid Hall et d’un master 2 en littérature de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, elle s’intéresse à la littérature française du XIXe siècle. À Paris, elle aime aller au théâtre, courir sur les quais de Seine et chiner dans les brocantes.

Sophie Kolesnikov est la coordinatrice de programme. Elle s’occupe de toutes les questions relatives à la vie à Paris, aux activités culturelles et extra-scolaires. Diplômée d’un master en Géopolitique de l’art et de la culture de l’Université Sorbonne Nouvelle, elle a suivi un cursus en études anglophones et en médiation culturelle. Passionnée de cuisine végétale, elle s’intéresse aussi à la littérature, à l’histoire de l’art et aux cultures asiatiques et anglophones.

Divine Bakumusu est l’assistante de programme du Vassar-Wesleyan Program in Paris. Elle est étudiante en Licence de Langues, Littératures, Civilisations Etrangères et Régionales à l’Université Paris Cité. Elle se passionne pour la littérature et la psychologie. Pendant son temps libre, elle aime lire, apprendre, écouter des podcasts et embêter son chat.